samedi 17 mars 2018

Chronique: La ferme des animaux

Lecture 2018
 
Titre: La ferme des animaux
Auteur: Gorge Orwell
VO: anglais
Traducteur: Jean Quéval
Éditions: Gallimard
Collection: Folio
Pages: 151
 
 
Quatrième de couverture :
Un certain 21 juin eut lieu en Angleterre la révolte des animaux. Les cochons dirigent le nouveau régime. Boule de Neige et Napoléon, cochons en chef, affichent un règlement :
« Tous deuxpattes est un ennemi. Tout quatrepattes ou tout volatile, un ami. Nul animal ne portera de vêtements. Nul animal ne dormira dans un lit. Nul animal de boira d’alcool. Nul animal ne tuera un autre animal. Tous les animaux sont égaux »
Le temps passe. La pluie efface les commandements. L’âne, un cynique, arrive encore à déchiffrer :
« Tous les animaux sont égaux, mais certains le sont plus que d’autres ».

La couverture :
Au début, je pensais qu’elle représentait des hommes. À présent que j’ai terminé le livre, je me demande si ce n’est pas la représentation de la scène finale de ce dernier. Qu’en pensez-vous, ce sont des hommes ou des cochons qui sont représentés ? Peut-être les deux ? En tout cas, j’aime bien les couleurs et la couverture m’a donné envie d’ouvrir le livre.

Mon avis :

J’avais entendu parler de ce livre à l’époque où je suivais encore régulièrement des gens faisant des chroniques de livre sur YouTube. Le temps a passé et je l’avais un peu oublié. Cherchant quelque chose à lire la semaine passée, je l’ai retrouvé dans ma bibliothèque. Au début de ma lecture, j’ai été un peu chamboulé, mais j’ai fini par me rendre compte que l’histoire n’était pas à prendre au premier degré, mais au deuxième et qu’il s’agissait d’une critique de la société des hommes. En effet, il y a plusieurs métaphore et allégorie. Le fait que le fermier soit chassé de la ferme par les animaux me fait penser aux révolutions. Peu après, c’est le gouvernement provisoire qui prend le pouvoir. Là, c’est un peu l’idéal d’une société de gauche, le socialisme. L’un des cochons est l’allégorie du communisme (Boule de neige), l’autre, celui de l’extrême droite (Napoléon). Du coup, ensemble, ça donne un juste milieu un peu au centre. Puis, tout change et on bascule vers la dictature. Laquelle ? Le dire serait spoiler le livre. 

Certains animaux réussissent à apprendre à lire d’autres pas. À travers une histoire qu’on pourrait penser pour les animaux, George Orwell nous montre à quel point l’instruction est importante, mais la vraie, pas la propagande. Par l’âne qui sait lire, mais se refuse à utiliser son savoir, cela me fait penser au fait qu’on est pas obligé d’aimer lire. Néanmoins, ne pas savoir lire peut être dramatique, car on est plus facilement manipulable. 

En tout cas, j’ai bien aimé ce roman qui est un peu dérangeant, car il fait réfléchir sur notre comportement, sur l’histoire avec un grand H. Cependant, il a deux côtés qui le rendent fort intéressant, car on peut très bien voir les choses au premier degré et se laisser aller par l’aventure se déroulant à la ferme des animaux. Comme on peut essayer de chercher ce que l’auteur a voulu dire, c’est ce que j’ai essayé de faire. 

Conclusion

Un récit toujours d’actualité qui vous entrainera dans une belle aventure pleine de courage et de remise en question. Je vous recommande chaudement ce roman, car je trouve que chacun de ces personnages gagne à être connu : Douce, Malabar (les chevaux), Boule de Neige, l’un des cochons et Benjamin, l’âne, sont mes préférés. Je ne regrette pas d’avoir lu ce livre, j’ai passé un bon moment.

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