dimanche 1 novembre 2015

Chronique: Quartier perdu

Titre: Quartier Perdu
Auteur: Patrick Modiano
Éditions: Gallimard
Collections: Folio
Pages: 184
(livre lu pour les cours)

 

Quatrième de couverture:

 Un dimanche de juillet, Ambrose Guise arrive à Paris. Personne. Sauf les statues. Une ville fantôme, lui semble-t-il, après un bombardement et l'exode de ses habitants. Auteur de romans policiers anglais, il vient rencontrer son éditeur japonais. Mais il va profiter de ce voyage pour élucider les mystères de son passé, du temps où il était français et s'appelait Jean Dekker, il y a vingt ans. Il fait alors surgir dans un Paris crépusculaire, halluciné, des lieux étranges : une chambre secrète rue de Courcelles, en face d'une pagode ; un grand rez-de-chaussée donnant sur un jardin, place de l'Alma. Il réveille les spectres de Georges Maillot, au volant de sa voiture blanche, de Carmen Blin, Ghita Wattier, des Hayward... Tout un quartier perdu de la mémoire est ainsi revisité, et délivre le secret de ses charmes, et de ses sortilèges.



Mon avis :



J’avais déjà entendu parler de Patrick Modiano il y a environ un an en regardant l’émission de France 5 « La grande librairie ». Le nom de l’auteur me disait donc vaguement quelques choses ainsi que le titre et pour cause, son dernier livre s’appelle « Pour que tu ne te perdes pas dans ton quartier » lorsque notre professeur nous en a parlé. J’ai donc cru au départ que c’était le même livre avant d’avoir des doutes. Passé ce moment de flottement, je me suis mise à lire le livre. En excluant le fait que je n’avais aucune envie de lire lorsque j’ai dû lire ce livre pendant mes vacances (le délai était la rentrée), j’ai passé une chouette lecture.
J’ai bien aimé le personnage de Jean Dekker, on apprend à le connaître au fur et à mesure du roman. Jean Dekker est un personnage mystérieux et bien que des questions soient élucidées à la fin du récit, de nombreuses restent et je trouve après quelques jours de réflexions que c’est ce qui fait le plus du roman : Qu’on ne soit pas à 100% satisfait. De plus, ce qui fait que je me suis attachée à ce personnage est, je pense, le fait qu’il soit écrivain. J’ai adoré ce point chez lui. George Maillot, Camren Blin, Ghita Wattier restent mystérieux et pour George Maillot, bien que j’aime sa personnalité, je ne vois pas trop ce qu’il apporte au récit. Il y a un personnage qui n’est pas cité dans le résumé, il s’agit de Daniel de Rocroy et je ne sais pas pourquoi, je l’ai adoré ! J’ai donc particulièrement apprécié la deuxième partie du roman où il est plus présent.
Concernant le décor, j’ai bien aimé redécouvrir Paris à travers ce livre et je me suis rendu compte sans trop de surprise que cette ville reste bien mystérieuse pour moi. Mais c’est normal, je n’y suis pas allée si souvent que ça. Ni habitée ni travaillée…

Conclusion : 
Une lecture agréable, pas prise de tête (sauf quand un prof de français l’analyse), il se laisse lire facilement (pour autant qu’on soit déjà un ou une lectrice régulière) que je vous conseille grandement. Ce n’est pas un coup de cœur, mais pas non plus une déception pour moi.

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