mardi 7 avril 2015

Chronique: L'Adversaire

Titre: L'Adversaire
Auteur: Emmanuel Carrère
Éditions: Gallimard
Collection: Folio
Pages: 220
Acheter à: Librairie Basta, Lausanne
Lecture 2015


Quatrième de couverture:

"Le 9 janvier 1993, Jean-Claude Romand a tué sa femme, ses enfants, ses parents, puis tenté, mais en vain, de se tuer lui-même.
L'enquête a révélé qu'il n'était pas médecin comme il le prétendait et, chose plus difficile encore à croire, qu'il n'était rien d'autre. Il mentait depuis dix-huit ans, et ce mensonge ne recouvrait rien.
Près d'être découvert, il a préféré supprimer ceux dont il ne pouvait supporter le regard. Il a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.
Je suis entré en relation avec lui, j'ai assisté à son procès. J'ai essayé de raconter précisément, jour après jour, cette vie de solitude, d'imposture et d'absence.
D'imaginer ce qui tournait dans sa tête au long des heures vides, sans projet ni témoin, qu'il était supposé passer à son travail et passait en réalité sur des parkings d'autoroute ou dans les forêts du jura.
De comprendre, enfin, ce qui dans une expérience humaine aussi extrême m'a touché de si près et touche, je crois, chacun d'entre nous. "


Couverture :

Je trouve que la couverture évoque bien le thème de l’Adversaire. Sans être d’une grande beauté, elle cool parfaitement à l’histoire.



Introduction :


L’Adversaire d’Emmanuel Carrère est un livre que j’ai dû lire pour les cours. Ni roman ni vraiment une biographie, ce livre se situe entre les deux. Je dois vous avouer qu’il ne m’est pas facile de chroniquer ce livre. J’admets que sa lecture m’a un peu chamboulée.


Mon avis :

Le portrait qu’a essayé  de dépeindre Emmanuel Carrère de Jean-Claude Romand en ce demandant qu’est-ce qu’il aurait fait, pensé, et autres dans sa situation rend presque le personnage de Romand attachant. Disons qu’aussi dérangeant que cela est, on arrive à le plaindre sans pour autant accepter ce qu’il a fait…  Déjà que lorsque je ressens cela dans un roman où les personnages sont complètements imaginaires, cela est troublant, mais là, ça l’ai encore plus.

La lecture de ce livre vous remet complètement en question. J’avoue mettre demandé qu’est-ce qui me poussait à le finir (au-delà du fait que ça soit une lecture pour les cours), mais vous vous demandez aussi ce qui a pousser le prof a vous donner cette lecture à faire parmi tant d’autres et également l’auteur. D’ailleurs, Emmanuel Carrère se demande aussi ce qui l’a poussé à écrire sur ce fait divers.
Je ne sais pas vraiment si j’ai aimé ou non cette lecture. Je dirais que ça se lis facilement et rapidement. Cependant, je n’avais aucune difficulté à m’arrêter là où le professeur l’avait dit comparé à « Un sac de Bille » de Joseph Joffo où à l’époque, j’avais continuer au-delà des recommandation.
Je pense que ce qui fait que je classe ce livre dans « bizarre » au même titre ou presque que le parfum de Patrick Süskind ou encore l’étranger d’Albert Camus (Je n’ai fini aucun de ces livres tellement le personnage m’est antipathique) est l’histoire en elle-même et non le récit. Je lirais volontiers un autre livre de Carrère  comme je lirais bien autre chose de Süskind ou de Camus… L’Adversaire ne met pas tombé des mains comme les deux autres, car c’était une lecture pour les cours et que le style est tout de même plus facile à lire sans être pour autant sans intérêt.



Conclusion :

L’Adversaire est donc une lecture dont je garderais, je pense, un bon souvenir (à moins que je me plante à l’examen). Si vous aimez les polars et surtout les livres psychologiques, je vous le recommande. Le style de Carrère est plaisant et assez simple à lire pour des gens n’ayant pas l’habitude de lire couramment (d’après mes camarades de classe). J’ai un peu regarder les livres de cet auteur et certains me tentent assez. Je pense donc en ajouter prochainement à ma wish-list. 



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