mercredi 26 février 2014

100 expressions à sauver


Titre: 100 expressions à sauver
Auteur: Bernard Pivot
Éditions: le Livre de Poche
Pages: 119

 

Quatrième de couverture :

« Courir le guilledou», « Faire la sainte Nitouche », « En baver des ronds de chapeau » « Se monter le bourrichon », « En avoir sa claque », « Changer de crèmerie », « Laisser pisser le mérinos »...

Nés pour la plupart de la verve populaire, les expressions ont de la couleur, de la saveur, de la tchatche, de l'humour, de la drôlerie, de la cruauté, de la sagesse, de la poésie. Pourtant, certaines vieillissent, pas de mode, paraissent de plus en plus énigmatiques. Pourquoi ne pas sauver quelques-unes de l'oubli qui les menace comme j'avais réussi à redonner du tonus à certains mots ? Vous aussi, tirer de votre conversation ou de votre mémoire des expressions en voie de disparition. Rappelez-vous, amusez-vous, inventoriez, fichez, employez, osez, étonnez, ayez de l'expressivité... En route, mauvaise troupe ! Fouette, cocher ! Et que ça saute !

B.P.

 Mon avis:

Le premier livre que j'ai lu de Bernard Pivot était celui-ci. Je ne sais plus si on me l'a offert ou si je l'ai acheté (c'est bête, hein?). 

Lorsque j'avais six ans, je regardais sur la chaîne de la télévision régionale une émission qui s'appelait « le club des Zaps ». C'était une émission pour la jeunesse. À une certaine époque ils passaient dans les classes et faisaient faire aux élèves une petite pièce de théâtre où ils expliquaient ce que voulait dire certaines expressions, par exemple : passer du coq l'âne. Tout ça pour dire que ma passion des expressions ne date pas d'hier ni de la lecture de ce livre. C'est plutôt ce souvenir qui m'a fait lire 100 expressions à sauver. Présenté (comme le précédent) sous forme de dictionnaire il retrace toutes les expressions, qui selon l'auteur, ne sont plus trop utilisées, oubliées, vieillies.
Bien sûr, j'en connaissais pas mal, mais certaines m'étaient inconnues et j'ai bien apprécié les découvrir. J'ai tellement aimé ce livre que je dirais que c'est un gros coup de cœur. Le faite que l'auteur nous donne quelques exemples de textes réalisés par d'autres auteurs (ex. Daniel Pennac, Jean Gino, François Nourissier, Marc Lambron, Francis Carco, Marcel Proust, Colette, etc.) donne un peu plus de saveur à ce livre. De plus, au début du livre, figure une introduction écrite par Bernard Pivot. Celle-ci, et très bien rédigé et nous donne plein de renseignements.

 

Conclusion :


Je vous recommande quand même ce livre parce que dans l’ensemble je l’ai bien apprécié, mais ce n’est pas un livre qu’on lit dans le sens où l'on veut en savoir plus sur le cancer. Il faudrait lire ce roman sans attendre du réalisme.
 
 

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